La famille Gamer de Père en Fils au grand complet a débarqué à Rennes pour le Stunfest.
Deuxième année pour la team Gamer de Père en Fils, mais 12e édition du festival, celui-ci est devenu un incontournable français et même international (Il a accueilli plus de 12000 personnes en 2015)
Le grand amphithéâtre de la salle Le Liberté permettait comme à son habitude d’assister à des compétitions de jeux de baston (la spécialité locale avec la galette saucisse) ou à des superplay présenté par des joueurs hors normes.
Une zone était bien sûr réservée aux participants de tournoi sur des jeux tels que Street Fighter 5 ou King of Fighter XIII.
Des bornes d’arcades étaient présentes partout, même dans les gradins. Celle de Taiko no Tatsujin attirait les foules !
Un peu plus loin, dans l’auditorium de la chambre des métiers, il était possible d’assister à d’intéressantes conférences.
Oscar a apprécié l’initiative RennesCraft
Old school is good school, comme dit le poète, et cela était toujours vrai grâce à ces parties de Doom (l’original de 1993) en réseau organisées par David BAGEL et sa DOOM Station. L’occasion de montrer les l33t skillz du papa à la jeunesse (bon en vrai ils m’ont laminé).
Plusieurs associations dédiées au jeu vidéo organisaient des tournois, des speedruns, des ateliers de modding de consoles, du retrogaming.
Cette année des associations étaient aussi présentes hors de la salle du Liberté, dans le dojo de la Cité Internationale. Nous avons pu ainsi essayer les créations vidéo ludiques de Playfool tels ce duel de télécrans ou ce Pong à 10.
En soirée des concerts de musique électronique permettaient de se trémousser. J’ai particulièrement apprécié le show de S Dee & Dave qui assuraient grave avec leur musique électronique rythmant un hypnotique shoot them up sur grand écran.
Les interludes musicaux de Divag et de son manège à rythme nous ont bien divertis jusqu’au concert de Perturbator et de sa dark synthwave.
Mais l’espace où nous avons passé le plus de temps est la zone des indés.
On retrouvait les excellents jeux Neurovoider et Dungeon Rushers testés précédemment et qui viennent tout juste de sortir en accès anticipé sur Steam.
Oscar a particulièrement apprécié quelques jeux en multi local comme Stonebond: The Gargoyle’s Domain dont la particularité de ce smash bros-like est de devoir conserver un lien entre 2 personnages. Il a aussi aimé Splash Blast Panic un autre smash bros-like avec des jetpacks.
Enfin Stomp, un projet étudiant multijoueur local où des robots se battaient en essayant de se sauter dessus a plu aux 2 jeunes gamers.
Victor a lui aimé double kick heros, ce jeu de rythme badass avec sa bande son métal qui déchire.
Pour ma part j’ai apprécié l’esthétique crayonnée du plateformer Don’t Kill Her.
Mais aussi Boiling Bolt un shoot’em techniquement très abouti.
Prism un autre shoot’em up avait pour originalité d’avoir un Crystal dans lequel le vaisseau tirait soit pour amplifier ses lasers soit pour les réfléchir.
Nous nous sommes défoulés sur Jumphead ou Sliced.
Mais le Stunfest indé c’est aussi des jeux qui osent s’aventurer dans des chemins différents, comme We All End Up Alone qui traite sobrement du cancer.
J’ai pu enfin mettre la main sur Ilios : Betrayal of Gods, présent l’année dernière, un plateformer à la Castelvania se déroulant dans un univers « divine punk » selon les développeurs, un monde inspiré de l’Iliade avec de la technologie. Très joli et très bien animé, le jeu est en cours de kickstarter.
D’ailleurs un bundle est disponible avec plusieurs jeux de la section indé 2016 du Stunfest jusqu’à mercredi.
Le Stunfest c’est aussi et surtout un endroit décontracté où les petites associations côtoient les grands tournois internationaux, où les joueurs star et autres YouTubeurs sont accessibles, où les gens discutent autour d’une même passion, bref un paradis pour les fans de Jeu Vidéo.
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