Gamer de PÚre en Fils était bien sûr présent à cette édition 2016 du plus grand salon français du Jeu vidéo.
J’ai assistĂ© Ă lâinauguration du salon, la vieille de lâouverture au public, l’occasion de boire une coupe avec les dĂ©veloppeurs venus prĂ©senter leurs jeux sur le Stand Jeux Made in France d’inspiration mĂ©diĂ©vale. En particulier jâaccompagnais les membres de lâassociation East Games, le cluster du Jeu VidĂ©o de l’Est de la France.  Nous avons pu inaugurer un superbe stand (finalisĂ© un peu Ă la derniĂšre minute cependant). Celui-ci a attirĂ© Ă notre grande satisfaction de nombreux joueurs et journalistes (et aussi la catĂ©gorie insoupçonnĂ©e des parents prenant la carte de visite afin de pouvoir envoyer les CVs de leurs enfant pour des stages de 3e).
Je suis retournĂ© Ă la Paris Games Week avec les enfants le vendredi. Nous avons pu rentrer quelques minutes en avance et Ă©viter le dĂ©ferlement d’ados vers les stands de leur FPS favoris.
La Paris Games Week avait notablement espacĂ©Â ses allĂ©es permettant une navigation bien plus agrĂ©able dans les halls (l’absence de Nintendo a dĂ» involontairement aider toutefois).
D’ailleurs en parlant de foule, les gros jeux attiraient toujours autant le public (il fallait s’armer de patience pour essayer le dernier Call of Duty Infinite Warfare ou Battlefield 1) mais l’e-sport avait un hall dĂ©diĂ© drainant lui aussi une communautĂ© considĂ©rable venue assister aux tournois organisĂ©s par lâESWC ou lâESL.
Concernant le respect de la norme PEGI (qui je le rappelle n’a pas valeur impĂ©rative et n’est qu’un guide Ă©laborĂ© par l’industrie du JV elle-mĂȘme), nous avons pu constater un effort certain en matiĂšre d’information du public (le SELL avait d’ailleurs fait un important exercice de communication Ă ce sujet peu avant la PGW). Certains exposants m’ont ainsi informĂ© que tel jeu pouvait ne pas ĂȘtre recommandĂ© Ă mes enfants, mais me laissaient l’ultime dĂ©cision en la matiĂšre. Bien Ă©videmment difficile pour les exposants de vĂ©rifier cela Ă chaque fois, il faudrait pour cela instaurer un systĂšme de bracelets commun Ă tout le salon en fonction de lâĂąge comme Ă la gamescom.
La zone pour les plus jeunes, la Paris Games Week Junior,  a attirĂ© pas mal de jeunes joueurs qui pouvaient retrouver parfois les mĂȘmes titres que sur le hall principal mais avec moins d’attente. Ils pouvaient aussi essayer quelques activitĂ©s plus physiques comme un parcours dâaventure en hauteur ou du skate Ă©lectrique.
Une image du gĂ©nĂ©ral Ackbar et son cĂ©lĂšbre « it’s a trap » m’a traversĂ© l’esprit quand mes enfants m’ont entraĂźnĂ© dans la zone des shops bourrĂ©s de produits dĂ©rivĂ©s. Victor a craquĂ© pour un t-shirt d’e-sport floquĂ© Ă son pseudo quand Oscar a continuĂ© sa collection Dragon Ball.
J’ai pu pour ma part me concentrer sur certains jeux manquĂ©s aux prĂ©cĂ©dentes conventions comme Little Nightmares ou Dishonored 2. Je suis aussi retournĂ© essayer la dĂ©mo d’Horizon Zero Dawn sur PS4 Pro.
Sur les stands indépendants les enfants ont essayé Oniri Islands ou Strikers Edge.
Victor et Oscar ont comblĂ© mes lacunes en matiĂšre de YouTubers. Le stand YouTube avait de façon impressionnante la plus longue file du salon. La librairie de la PGW devait rĂ©guler la foule voulant faire dĂ©dicacer leur livre par YellowStar, la star française de lâe-sport.
Chaque stand essayait d’attirer le chaland soit par son architecture (mention spĂ©ciale Ă Mafia III et son petit morceau de Nouvelle OrlĂ©ans), par des accessoires (la voiture de Final Fantasy XV, la muscle car de Forza Horizon 3, le tracteur de Farming Simulator 17), ou par des animations (YouTubers, stars de la musique, X de Xbox …), le plus souvent via les 3 en mĂȘme temps.
Beaucoup de gens profitaient de l’Ă©vĂ©nement pour s’essayer Ă la VR. UBI avait un stand pour Eagle Flight sa course aviaire au-dessus de Paris et Trackmania. Sony avait lui beaucoup de Jeux en dĂ©mo afin d’assurer le lancement de son PlayStation VR.
ProximitĂ© des Ă©chĂ©ances Ă©lectorales, un tel salon a bien sĂ»r drainĂ© des politiciens en campagne. Cela se traduit par des promesses aux dĂ©veloppeurs indĂ©s du stand Jeux Made in France, des selfies avec des YouTubers (dĂ©cidĂ©ment ils sont partout), ou de maladroites tentatives d’obtenir un peu de Gamer street credibility via l’essai de consoles avec les 2 manettes ou en se prenant en photo Ă cĂŽtĂ© de mascottes.
Il y avait bien entendu des cosplayers : nous avons croisĂ©s de superbes dĂ©guisements de pokestop, de personnage de Splatoon, Ryu,….
La Game Connection qui s’est tenue en mĂȘme temps et les partenariats entre les deux Ă©vĂ©nements a notablement permettait de combler l’absence d’une zone business pour des entretiens au calme avec les dĂ©veloppeurs.
La Paris Games Week illustre bien les multiples facettes du monde du Jeu VidĂ©o partagĂ© entre blockbusters et indĂ©s, entre monde de l’enfance et professionnalisme des e-sportifs, entre produit de niche et grand public.
[…] et Oscar l’ont essayĂ© sur le stand Indie Garden de la Paris Games Week. Oscar, plus concernĂ© par la tranche dâĂąge a bien apprĂ©ciĂ© le jeu. Le jeu est encore en […]