Attrapez-les (presque) tous !
Aaaah Pokémon, je pense pouvoir affirmer qu’il est désormais impossible de ne pas connaître la licence des monstres de poche à attraper/collectionner/faire s’entretuer du grand Nintendo-sama.
Parmi les jeux vidéo, les films, le jeu de carte, et tous les autres produits dérivés, c’est aujourd’hui de la dernière cuvée vidéoludique que j’ai envie de vous parler.
Pokémon Sword & Shield sont les deux facettes de la dernière version du simulateur de meilleur dresseur proposé par Nintendo et disponible sur Nintendo Switch depuis le 15 novembre 2019
On l’attendait, on l’a eu.
Toi qui a peut-être été déçu par la simplicité de Pokémon Let’s Go Evoli/Pikachu malgré la brillante refonte visuelle du titre et ses mécaniques nouvelles n’ai crainte.
Ici on parle des racines de Pokémon, on dépoussière la cartouche rouge (Salamèche > Carapuce!), Un petit coup dans la moulinette HD et PAF! Ça fait des choca….
Nintendo sort la vieille recette à mémé et signe ici le retour d’un vrai bon titre Pokémon.
Celui où vous choisissez votre Pokémon parmi 3 starters, avec qui vous allez voyager pour cumuler les badges d’arènes tout en remplissant votre pokédex des dernières moutures de créatures allant du mouton (oui tout simplement) au dragon pomme (quand on vous dit qu’il faut réduire le nombre de traitements pesticides !).
What’s new ?
Au nombre de 81, ces nouveaux pokémons de la magnifique région Galar viennent s’additionner aux 320 anciens que l’on pourra retrouver disséminés dans le titre.
Alors oui, les plus grincheux pourront se plaindre du fait que tout le roster ne soit présent. Mais pour moi cela devient un détail tant le nombre de Pokémon en jeu est déjà impressionnant, chacun disposant de son moveset, évolution(s), animations, et pour certains leurs nouvelles variantes spécifiques à la région de Galar.
Autre bon point de ce dernier titre en date, l’ajout de certaines mécaniques de jeu déjà présentes dans Let’s Go: discrétion dans les hautes herbes, possibilité de distinguer les Pokémon et de les contourner (ou de se précipiter dessus)
Et de plusieurs nouveautés, j’ai nommé les étendues sauvages, le dynamax, les camps et la capacité de customisation bien plus complète de votre avatar.
Les étendues sauvages est une zone de déplacement libre rappelant celles que l’on a pu avoir l’habitude de traverser dans Zelda. Vous pourrez vous y balader, y attraper des Pokémons sauvages de plus ou moins haut niveau (attention aux mauvaises surprises) mais également y faire des raids en multi ou solo pour tenter de battre et d’attraper des Pokémon Gigamax…et leur lot de récompenses.
Bon c’est bien beau tout ça mais c’est quoi le dynamax?
Tout d’abord apprécions la capture d’écran ci-dessous
Avec la nouvelle mécanique de Dynamax vous avez donc la possibilité désormais de transformer mais également d’affronter des Pokémons format Kaijū (pensez Godzilla, etc… bon je vous autorise une recherche sur Google.)
Votre pokémon dynamaxé possédera ainsi plus de vie, et un nouveau set d’attaques surpuissantes.
Mais attention ce boost ne dure qu’un nombre limité de tours ET les adversaires eux aussi peuvent l’utiliser !
Les camps sont également un bel ajout. Vous pourrez monter votre bivouac n’importe où pour y préparer un bon curry maison concocté à partir des baies que vous pourrez ramasser dans les étendues sauvages et apprécier un moment de détente sous forme de mini-jeux avec vos Pokémons afin de tisser des liens d’amitié aboutissant au soin de ces derniers et à divers bonus.
C’est fini les allers retours incessant chez l’infirmière Joëlle !
Ohksébô!
L’évolution visuelle du titre, même si loin de celles d’autres licences du géant japonais, est toutefois amplement appréciable.
Que ce soit les très beaux décors, les animations plus dynamiques ou les possibilités de customisation de personnages toujours plus abouties (à vous les joies de fashionista!), c’est beau et ça fait plaisir.
On viendra clore un package généreux et plein de charme comme Nintendo sait le faire avec une histoire simple mais pas simpliste, héritage de plus de 20 ans de dynastie vidéoludique de la licence, assaisonnée des problématiques de notre époque.
Péroraison
Moi qui sentais la flamme du meilleur dresseur vaciller en moi, me voilà positivement surpris par ce Pokémon sauvage qui apparaît. Ici point de fuite, on attaque avec un coup de foudre immédiat et…
…C’est super efficace sur notre nostalgie.
Test réalisé à partir d’une version Nintendo Switch fournie par l’éditeur.