Out There Chronicles

Les développeurs de Mi-Clos Studio, créateurs du succès sur mobile (et Steam) Out There reviennent avec Out There Chronicles.

Out There Chronicles prend place dans le même univers qu’Out There. Il s’agit aussi d’une histoire où un personnage se réveille d’un sommeil cryogénique loin de chez lui. Mais Darius notre héros est bien moins solitaire.

L’humanité s’étant dispersée dans l’univers il y a un million d’années suite à un cataclysme, Darius a atterri dans une colonie descendant de l’Amérique et tente de rejoindre les siens (Europa). Cela l’amènera à découvrir les secrets de l’univers d’Out There.

Out There Chronicles s’apparente plus à un roman de SF interactif, une transposition électronique des Livres dont vous êtes le héros de ma jeunesse. Chaque choix peut avoir des conséquences terribles plus tard.  A l’écriture on retrouve l’inénarrable FibreTigre qui s’est encore surpassé pour faire vivre un univers à la fois crédible mais aussi plus original que la SF habituelle.

Comme dans les livres-jeux il est possible de perdre (le plus souvent par la mort atroce de votre avatar). Pas la peine de garder ses doigts entre les pages pour revenir en arrière (oui je sais que vous le faisiez ne mentez pas) car le jeu dispose d’une sauvegarde automatique aux moments clés.

Notre voyage dans les étoiles nous amènera à rencontrer d’autres espèces (déjà rencontrées dans Out There) et à interagir avec elles. La langue des Dieux, ce langage commun entre espèces, fait de symboles que l’on déchiffre au fur et à mesure (à la façon de l’arche du capitaine Blood) fait ici aussi son retour.

A noter les magnifiques illustrations de l’un des meilleurs artistes français de SF, Benjamin Carré à qui l’on doit de nombreuses couvertures de classiques de la Science-Fiction.La musique a une nouvelle fois été composée par Siddhartha Barnhoorn (Antichamber, Out There…)

Il s’agit d’un jeu épisodique et j’attends avec impatience l’épisode 2. Une valeur sûre du jeu mobile.

Version de test iOS fournie par le développeur.