article de Papa Nintendo Switch

Bayonetta 3

Ecrit par papa

La sortie en 2009 du premier opus de la sĂ©rie d’Hideki Kamiya, connu pour la sĂ©rie Devil May Cry, fut un Ă©norme succĂšs critique propulsant la plus badass des sorciĂšres dans les charts. 13 ans aprĂšs nous arrive ce troisiĂšme volet.

Bayonetta 3 a toujours pour hĂ©roĂŻne Cereza nĂ©e d’une sorciĂšre de l’Umbra et d’un sage Lumen qui porte le pseudonyme de Bayonetta. La sĂ©rie a toujours vu s’affronter Bayonetta aux Anges du Paradis ou aux crĂ©atures de l’enfer (les deux catĂ©gories Ă©tant Ă©galement agressives et cruelles). Pourtant ici l’adversaire ne viendra pas des cieux mais plutĂŽt d’une autre dimension car d’étranges ĂȘtres, ni dĂ©mon ni anges, vont venir ravager Tokyo. Ces homonculus ont dĂ©truit une quantitĂ© de mondes et de versions de Bayonetta et c’est pour l’empĂȘcher que Viola une jeune apprentie sorciĂšre vient prĂ©venir notre hĂ©roĂŻne et ses amis, Rodin et Jeanne. Ensemble ils vont essayer de trouver les Émeraudes Rouages du Chaos afin de battre le maĂźtre des homonculus, Singularity.  

Multiverse of Madness

L’action reste toujours aussi frĂ©nĂ©tique et on prend toujours autant de plaisir Ă  enchainer Ă  toute vitesse les combos pour frapper, trancher, tirer sur tout ce qui bouge dans ce beat ’em up 3D. Et bien sĂ»r on retrouve la technique de l’envoutement, ce ralentissement des ennemis lorsque l’on Ă©vite de justesse une attaque, base du gameplay de la sĂ©rie.

Comme dans les Ă©pisodes prĂ©cĂ©dents, Bayonetta peut invoquer des immenses dĂ©mons avec lesquels elle a formĂ© un pacte. NĂ©anmoins le changement d’ennemi amĂšnera Bayonetta Ă  changer ses attaques et utiliser la danse de la soumission pour cette fois contrĂŽler directement ces monstres gigantesques (au lieu du simple quick time event des prĂ©cĂ©dents opus) ce qui la laissera vulnĂ©rable pendant l’invocation (et quasi nue). Un mode « petit ange » permettra d’attĂ©nuer certaines scĂšnes de nuditĂ© ou violence, mais il faut reconnaitre qu’il ne va peut-ĂȘtre pas assez loin pour les plus prudes. On prend plaisir Ă  invoquer ces sortes de kaijĆ«s pour affronter les hordes d’adversairess, les combats changeant alors immĂ©diatement d’échelle. Il est possible d’assigner jusqu’Ă  trois dĂ©mons dans les emplacements prĂ©vus afin d’en changer Ă  la volĂ©e pendant les combats. A noter que si le dĂ©mon prend trop de dĂ©gĂąts il pourra entrer en rage et mĂȘme se dĂ©chainer sur Bayonetta. Dans ces phases de contrĂŽle de dĂ©mon, il est possible d’utiliser le «final de soumission» et porter une attaque finale imparable.

Par ailleurs grĂące Ă  la technique de la mascarade dĂ©moniaque, Bayonetta peut obtenir des capacitĂ©s de combat (combos dĂ©vastateurs se dĂ©clenchant Ă  la fin des combos) ou de dĂ©placement issues du dĂ©mon renfermĂ© par son arme. Ainsi Bayonetta peut utiliser les capacitĂ©s de vol du dĂ©mon Madame Butterfly ou se balancer Ă  un fil d’araignĂ©e grĂące Ă  Phantasmaraneae.

Les dĂ©cors du jeu vous permettront de visiter Tokyo, les touristes reconnaitront avec plaisir Shibuya, le sanctuaire d’Asakusa, Shinjuku, 
.  Mais aussi la Chine et d’autres destinations Ă©tranges.

Crisis on infinite earths

Multivers oblige vous contrĂŽlerez des versions alternatives de Bayonetta, mais aussi la jeune Viola. Celle-ci peut utiliser son Ă©pĂ©e ainsi que son dĂ©mon fĂ©lin Chouchou. Elle peut aussi ralentir le temps, mais en parant les attaques. Il sera mĂȘme possible contrĂŽler l’amie de Bayonetta Jeanne dans des niveaux en 2D. Tout cela apporte une grande variĂ©tĂ© dans le gameplay.  

On apprĂ©ciera de pouvoir changer le niveau de difficultĂ© librement et d’ailleurs la marionnette immortelle, un accessoire prĂ©sent dans tous les Ă©pisodes de la sĂ©rie sera plus facile d’accĂšs pour permettre d’enchainer des combos d’une pression d’un bouton. On note aussi l’ajout d’un mode photo, toujours apprĂ©ciable.

Par contre on regrettera un onboarding (le processus d’information du joueur sur les mĂ©caniques d’un jeu) assez sommaire, ce qui est hĂ©las assez courant chez le dĂ©veloppeur, PlatinumGames. Le joueur pourra parfois se sentir perdu au dĂ©but et il ne faudra pas hĂ©siter Ă  consulter la liste des combos pour connaitre toutes les possibilitĂ©s de combat.

Si la direction artistique est excellente, il faudra toutefois noter la faiblesse technique des graphismes par rapport aux productions actuelles sur les plateformes concurrentes, certains décors étant plutÎt sommaires, les développeurs ayant probablement fait le choix judicieux de privilégier la fluidité du gameplay au détriment du rendu graphique.

Everything Everywhere All at Once

NĂ©anmoins ces quelques dĂ©fauts n’entachent pas une aventure absolument dĂ©lirante, complĂ©tement exagĂ©rĂ© et trĂšs anime. Son scĂ©nario over the top et de nombreuses sĂ©quences de gameplay diffĂ©rentes, permettent Ă  Bayonetta 3 d’éviter l’Ă©cueil de la monotonie assez courante de ce type de jeu. Une excellente exclusivitĂ© Nintendo Switch.

Test rĂ©alisĂ© Ă  partir d’une version Nintendo Switch fournier par l’éditeur

A propos de l'auteur

papa

RĂ©dacteur en chef avec la Passionℱ Âź du Jeu VidĂ©o depuis ses dĂ©buts sur Spectravideo et Sinclair ZX81.
Fier papa de 2 jeunes gamers.

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