La série Trackmania revient en mode Turbo et débarque pour la premiÚre fois sur consoles next-gen.
Les fondamentaux de la sĂ©rie sont des circuits de folie ( plus proches du grand huit que de la dĂ©partementale), des contrĂŽles trĂšs simples et une difficultĂ© croissante. Le jeu Ă©tant mĂȘme devenu un incontournable de l’e-sport.
Nadeo conserve cet héritage mais vient de réussir sa greffe arcade à base de décors ultra colorés et de musique électronique à un million de bpm.
La campagne classique des Trackmania nous demande de finir des circuits en contre la montre , assez courts (en gĂ©nĂ©ral 30 secondes) et de plus en plus retors. Il y en a plus de 200 ( le jeu imposant d’obtenir des mĂ©dailles pour passer aux suivants)
Heureusement un mode arcade permet d’essayer (presque) tous ces niveaux sans forcĂ©ment avoir eu toutes les mĂ©dailles.
DĂ©bloquer la mĂ©daille d’or ne sera pas aisĂ© ( pensez Ă utiliser la croix directionnelle plutĂŽt que le stick analogique pour plus de prĂ©cision). Heureusement la voiture “fantĂŽme” de la mĂ©daille de bronze, d’argent ou d’or vous indiquera la trajectoire parfaite.
Le mode Double Driver est une des nouveautĂ©s de cet Ă©pisode : un mode 2 joueurs original oĂč 2 pilotes conduisent la mĂȘme voiture : une idĂ©e amusante obligeant les 2 pilotes ayant chacun un pad Ă se synchroniser pour conduire le vĂ©hicule. Idiot mais amusant et Ă mĂȘme de briser les amitiĂ©s les plus solides. (Victor et Oscar ont tout de mĂȘme rĂ©ussi Ă obtenir leur premiĂšre mĂ©daille d’or dans ce mode)
Parmi les Ă©lĂ©ments classiques on retrouve ce classement trĂšs localisĂ© au niveau mondial, national , rĂ©gional et mĂȘme dĂ©partemental.
Niveau dĂ©cors on dĂ©couvre RollerCoaster Lagoon, la zone tropicale, l’incontournable International Stadium qui date de l’Ă©pisode Trackmania Nations de 2006 , Canyon Drift inspirĂ© de TrackmaniaÂČ: Canyon, et enfin Dirty Valley l’environnement similaire Ă TrackmaniaÂČ: Valley.
Tous ces dĂ©cors apportent leur ambiance et leur pilotage distinct ( nĂ©anmoins j’ai du mal avec les surfaces comme la terre et le sable que je trouve trop imprĂ©cises)
Le tout fourmille de dĂ©tails qu’on a pas vraiment le temps d’admirer, le jeu Ă©tant trĂšs rapide et fluide ( 60 FPS) .
Petit reproche les temps de chargement entre chaque mode de jeux sont un peu longs. Ce lĂ©ger inconvĂ©nient est largement compensĂ© par la possibilitĂ© de recommencer instantanĂ©ment chaque niveau d’une pression d’un bouton (et croyez moi vous allez l’utiliser souvent)
DĂ©jĂ prĂ©sent depuis le premier Ă©pisode (de 2003 quand mĂȘme) , l’Ă©diteur de niveau (Trackbuilder) permet de laisser libre cours Ă son imagination ( et ne le cachons, pas son sadisme).
Le mode online est une course sans collisions jusqu’Ă 100 joueurs en mĂȘme temps, un joyeux chambard assez fun.
Parmi les modes multijoueurs on trouve un mode en Ă©crans sĂ©parĂ©s (splitscreen) Ă 2 ou 4 joueurs sur une mĂȘme TV. Un mode hotseat permet quant Ă lui des compĂ©titions dans son salon jusqu’ Ă 16 joueurs.
Bref si le jeu n’a pas fondamentalement changĂ©, il bĂ©nĂ©ficie dĂ©sormais d’un bel enrobage et de modes multi Ă mĂȘme de satisfaire les joueurs sur consoles PS4 et Xbox One ( et les PCistes) et de s’offrir des soirĂ©es endiablĂ©es entre amis.
TestĂ© Ă partir d’une version fournie par l’Ă©diteur.Â