Particulièrement attendu depuis le succès phénoménal (et mérité) du jeu Braid, The Witness est la nouvelle oeuvre de Jonathan Blow.
Dans The Witness, vous débarquez sur une île inconnue, en vue à la première personne, sans savoir qui vous êtes. Pas de textes, de rares messages audio trouvés ça et là et des énigmes en pagailles. De l’aveu même Blow, The Witness est indéniablement inspiré du classique Myst.
The Witness est en développement depuis prés de 8 ans, Jonathan Blow ayant investi une grande partie des revenus de Braid pour le financer. C’est un jeu indépendant sans éditeur mais avec un budget conséquent.
L’île est un monde libre, on peut ainsi aller à la plupart des puzzles dès le début du jeu.
Toutes les énigmes consistent à tracer un chemin dans une sorte de labyrinthe. Mais les règles de ces tracés deviennent de plus en plus complexes. Ces énigmes permettant le plus souvent d’ouvrir une porte ou d’activer un mécanisme et ainsi accéder à d’autres puzzles.
il y a plus de 650 énigmes sur l’ile, de quoi vous creuser les méninges pour un moment.
Le gameplay du jeu était quasiment fini dès 2011 et le jeu a même été un temps pensé pour le lancement de la PS4. Mais Blow, éternel perfectionniste, a peaufiné son jeu en faisant appel à d’excellents artistes tels que Luis Antonio (ancien d’Ubisoft) ou Eric A. Anderson (qui a travaillé sur la franchise Myst, tiens tiens) .Il a même fait appel à des architectes (Deanna VanBuren) et des paysagistes (Nicolaus Wright) pour assurer une cohérence de l’environnement.
De fait la direction artistique est épurée mais cohérente. La piste sonore est constituée pour la plupart de bruits d’ambiance avec très peu de musique. L’expérience est très contemplative.
L’épure du design se retrouve aussi dans le gameplay très simple et , point que j’ai particulièrement apprécié, dans les sauvegardes: le jeu sauvegarde automatiquement, il n’y a pas de checkpoint, on reprend notre partie à l’endroit exact où nous l’avions laissé.
Je dois dire que j’ai été réellement conquis par ce jeu que je savoure encore par petites tranches.
Je vous laisse sur ce trailer très zen: