Star de l’E3 sur le stand de Sony, le PlayStation VR proposait plusieurs démos. Le clou du spectacle était le stand Farpoint développé par Impulse Gear qui recréait un décor extra-terrestre.
Hélas seuls les élus ayant cliqué assez rapidement sur l’application Sony spéciale E3 pouvaient l’essayer. Qu’à cela ne tienne le lendemain après avoir cliqué toutes les secondes j’obtenais le précieux sésame (les réservations étaient complètes à peine 3 minutes après l’ouverture).
j’étais légèrement tendu avec toutes ces araignées 😉
Tout d’abord un mot sur le PlayStation VR (anciennement Project Morpheus que nous avions essayé à diverses reprises à la gamescom et à la Paris Games Week). Celui-ci a encore légèrement évolué. Si le design général n’a pas changé le casque possède désormais deux systèmes de réglage rapide, permettant de l’ajuster et de le serrer d’une pression d’un bouton. L’expérience des produits grand public de Sony est manifeste sur ce casque. 
Farpoint est un FPS classique mais c’est le seul il me semble sur PlayStation VR. De plus c’est le premier à utiliser le PlayStation Aim Controller.
Le Aim Controller est l’accessoire ayant vaguement la forme d’une arme à feu dans lequel on insère un PlayStation Move (il va falloir retrouver cet accessoire PS3 dans vos placards) et qui permet de simuler un fusil d’assaut ou toute autre arme dans les mondes virtuels.
C’est vraiment très proche dans le concept de l’ancien accessoire de la Wii, le Wii Zapper (oui la génération passée revient nous hanter)
L’Aim Controller comporte des gâchettes et un mini stick.
Dans Farpoint ce stick sert à avancer. Donc l’arme en main et le casque sur la tête je pénétrais dans le monde de Farpoint.
Après un crash sur une planète inconnue, il s’agissait d’explorer un monde rocailleux désertique. En baissant les yeux je pouvais voir mes jambes et même observer celles-ci bouger.
Des ennemis arachnoïdes nous assaillait de toute part en nous sautant au visage ou via des crachats acides.
L’arme répondait parfaitement à chacun de mes mouvements (on m’avait préalablement demandé si j’étais droitier ou gaucher, cela changeant la position de l’arme au départ)
L’aspect le plus impressionnant étant le réticule de visée du fusil, si je l’approchais de mes yeux comme je le ferais en réalité j’avais droit à un point lumineux pour viser.
Plus loin un campement nous permettait de nous approvisionner en grenades et de changer notre arme. Pour cela il suffisait de poser notre arme sur une table et de la reprendre, j’avais désormais un fusil à pompe prêt à exterminer ces grosses araignées. Celle-ci avaient, hélas, gagné en taille (je vous ai dit que j’étais arachnophobe ?) et les grenades n’étaient pas de trop.
Mon périple me mena au bord d’un ravin qu’il fallait contourner sur une étroite corniche. Même si la résolution et les graphismes étaient en dessous de ce que l’on peut attendre d’un FPS moderne sur écran, la sensation de vertige était là.
D’ailleurs je dois mentionner que c’est le premier jeu VR m’ayant fait légèrement perdre l’équilibre, il semblerait qu’avancer avec un stick dans un FPS en VR perturbe un peu notre oreille interne. Rien de bien grave.
Sony faisait la preuve que son écosystème (caméra et PS Move ) était suffisant pour la VR. De plus c’est l’un des premiers jeux en VR me donnant l’impression qu’il y avait une réelle campagne, car de nombreuses démos sur casques de réalité virtuelle s’apparentent à de courtes expériences qu’à des vrais jeux.
La démo s’achevait devant l’entrée d’une gigantesque grotte de laquelle émergeait une araignée non moins titanesque et sur mes cris de frayeur aussi.
Mais à l’E3 personne ne vous entend crier (surtout à cause du dubstep à fond en fait)
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