C’est sur un somptueux — et légèrement inquiétant — stand en forme de maison traditionnelle japonaise, animé par des flammes virevoltantes, que nous avons découvert Onimusha: Way of the Sword, le tout nouvel épisode d’une série culte. Ce cinquième volet canonique marque le grand retour de la franchise, près de vingt ans après Onimusha: Dawn of Dreams, sorti en 2006.
Deux ans après son annonce aux Game Awards 2024, le jeu était enfin jouable à la Gamescom 2025. Et le moins qu’on puisse dire, c’est que Capcom n’a pas trahi l’héritage de la saga.

Fidèle à ses prédécesseurs, Way of the Sword se présente comme un hack’n slash à la troisième personne, ponctué de quelques énigmes, mais centré avant tout sur l’action. L’ambiance reste imprégnée d’horreur et de mysticisme, dans un Japon féodal sombre et tourmenté.
Comme pour Resident Evil — une série avec laquelle Onimusha partage une certaine parenté — la caméra fixe a été abandonnée depuis longtemps. Ici, la caméra dynamique, placée derrière l’épaule du héros, renforce l’immersion et la tension

L’histoire nous plonge dans Kyoto à l’ère Edo, ravagée par un miasme surnaturel qui déforme la ville et ouvre les portes du monde des vivants aux Genma, des démons terrifiants issus des profondeurs. Le protagoniste, Miyamoto Musashi, figure emblématique du Japon historique, connu comme le plus grand samouraï du japon, se dresse contre cette menace.
Pour affronter les Genma, Musashi pourra compter sur le bracelet Oni, artefact mystique emblématique de la série, lui conférant des pouvoirs surnaturels et la capacité d’absorber les âmes des démons vaincus — permettant ainsi de récupérer de la santé, améliorer son équipement ou débloquer de nouvelles capacités.

Comme à son habitude, Capcom a donné un visage bien réel à son héros. Cette fois, l’inspiration est particulièrement prestigieuse : Toshiro Mifune, immense figure du cinéma japonais, disparu en 1997. Connu pour ses rôles légendaires dans les films d’Akira Kurosawa tels que Les Sept Samouraïs ou Rashōmon, Mifune incarne à lui seul l’archétype du samouraï au cinéma.
La courte démo que nous avons pu tester plongeait immédiatement dans l’ambiance sombre et inquiétante du jeu. La direction artistique, volontairement plus terne et désaturée, collait parfaitement à l’atmosphère oppressante liée à la mystérieuse brume qui envahit Kyoto. Il s’agissait vraisemblablement du début de l’aventure, avec des ennemis relativement faciles à vaincre, mais dont le design glaçant compensait largement leur faible dangerosité. Mention spéciale à ces créatures globuleuses flottantes, à l’apparence difforme et dérangeante, qui semblaient tout droit sorties d’un cauchemar.

On retrouve également le mouvement signature de la série : l’Issen. En frappant un ennemi une fraction de seconde avant qu’il ne vous touche, Musashi déclenche une contre-attaque dévastatrice, aussi spectaculaire que satisfaisante.
Nous avons également découvert une capacité spéciale du héros, lui permettant de percevoir une réalité invisible aux yeux des mortels. Grâce à cette vision mystique, Musashi pouvait localiser la source d’un sceau magique bloquant son passage, ajoutant une touche d’énigme bienvenue au gameplay.
La démo s’achevait sur un combat de boss intense face à un épéiste, rival de longue date, desormais lui aussi porteur d’un bracelet étrange.
La sortie d’Onimusha: Way of the Sword est prévue en 2026 sur PlayStation®5, Xbox Series X|S et PC (Steam). Un retour que les fans attendaient depuis longtemps.