Bwarrrgh ! Exclusivité PS4 et fruit de Bend Studio (Uncharted Golden Abyss) Days Gone que l’on attendait plus a débarqué le 26 avril dernier.
Sur la route
L’histoire prend place dans la campagne américaine où à la suite d’une invasion de zombies, Deacon notre héros est séparé de sa femme Sarah. Il se retrouve à devoir survivre avec son compagnon de route et « solide » ami Boozer un biker comme lui.
A la vie à la Mort
Sans spoiler l’histoire, Boozer se retrouve blessé et alité au camp de base de notre duo « la planque du mont O’Leary ». En total liberté dans ce monde ouvert post-apo Deacon arpente alors l’immense carte finement crée par les développeurs. Dès le début du jeu notre héros est poussé par un le responsable d’un camp de survivants à accomplir diverses missions. Éliminer des pillards, nettoyer un camp habité par les zombies ou encore rétablir l’électricité de point importants.
Walking Dead
Ces missions sont loin d’être de petites balades tranquilles. Les zombies sont particulièrement alertes et il faudra bien réfléchir à la manière d’aborder chaque situation pour ne pas se trouver débordé surtout après les 1ère heures. Il conviendra souvent d’adopter une attitude silencieuse afin de pouvoir comme le jeu le propose tuer en un coup au couteau ennemis et zombies. Une fois l’environnement « nettoyé », Deacon pourra prendre le temps de récupérer les rares munitions et armes utile à sa survie Il sera bien sûr possible de crafter des soins, des battes à clous et autres outils (hello molotov 😉 bien pratiques).
Petit à petit le zombie fait son nid
Chaque réussite permet à Deacon de gagner du respect auprès du camp de survivant, cela lui permet également d’acquérir auprès du marchant du campement de nouvelles pièces pour sa moto. Car oui Deacon est un biker et la moto est sa monture. Il faudra la nourrir régulièrement en trouvant ici et là sur la carte des bidons de carburant et la réparer avec des pièces récupérées sur des véhicules abandonnés. Il ne faudra jamais la laisser bien loin afin de pouvoir toujours s’enfuir face à une ordre de zombies particulièrement importante. La moto sert par ailleurs de point de sauvegarde rapide et chaque mort se conclura le plus souvent par une réapparition non loin d’elle. A noter que si la moto peut servir à fuir elle peut aussi servir évidemment à écraser quelques inopportuns.
C’est beau c’est froid !
Les graphismes sont assez sympathiques et on prend plaisir à traîner (mais pas trop longtemps quand même) près de cascades ou autres lacs vraiment chouettes. La météo est extrêmement bien réalisée et on ne fera pas le fier entouré de zombies, de nuit avec la pluie. Dans une certaine logique d’ailleurs les rôdeurs sont plus nombreux la nuit. Le sound design n’est pas en reste et les musiques flippantes arrivent toujours au bon moment pour renforcer les tensions.
Regarde là-bas ça bouge encore
J’étais parti pour faire une toute autre critique, en effet le début du jeu est laborieux et redondant (nettoyer des camps, tuer un gars, nettoyer des camps …) mais en insistant un peu le jeu se révèle, on se prend à vraiment avoir peur lorsque qu’on est surpris par des ennemis qu’on avait pas vu venir, on remarque que non les décors ce n’est pas que des bases et des forets mais aussi des lacs, des rivières, des gares abandonnées … Le jeu à beaucoup à donner mais il le donne trop lentement au début. Mon conseil c’est d’insister, les hordes de zombies deviennent plus denses, il y a des courses poursuite à moto, bref VRAIMENT BEAUCOUP DE BON mais il faut passer outre les 1ères heures assez laborieuses. Un bel open-world une fois cela derrière vous, alors ça serait dommage de passer à coté 😉 Jouez-y !
Test réalisé à partir d’une version PS4 fournie par l’éditeur.