A l’occasion de la gamescom 2014 j’ai pu tester le Virtualizer de Cyberith.
Le Virtualizer est un plateau Ă©quipĂ© de capteurs permettant de marcher rĂ©ellement dans les jeux en rĂ©alitĂ© virtuelle (avec l’Oculus rift par exemple). Nos pas sont reproduits dans la rĂ©alitĂ© virtuelle, remplaçant le besoin de se dĂ©placer avec une manette.
CrĂ©e par la sociĂ©tĂ© autrichienne Cyberith, il se compose d’un plateau lisse au sol pour marcher et d’un anneau nous retenant Ă la taille soutenu par trois pieds en acier et aluminium.
L’ensemble parait solide, les parties mĂ©talliques mettant en confiance.
Des capteurs dans la base, les piliers et l’anneau permettent de capter les mouvements. Ainsi plus besoin de manette ou presque pour se dĂ©placer dans un jeu avec un Oculus Rift, il suffit simplement de marcher dans la bonne direction.
Une perche (appelĂ© par ses crĂ©ateur « the Arm ») fixĂ©e Ă l’un des piliers permet de faire passer le cĂąble de l’Oculus Rift pour empecher que l’on s’emmĂȘle dans les cĂąbles dans le feu de l’action.
gamescom oblige, afin d’Ă©viter que les nombreux visiteurs salissent l’appareil et comme dans toute bonne maison bien entretenue il nous a fallu enfiler des patins. D’ailleurs le plateau est si lisse que parfois on « moonwalkait ».
L’anneau baissĂ© nous avons enfilĂ© un harnais, puis l’anneau a Ă©tĂ© relevĂ© au niveau de notre taille.
Cet anneau suit nos mouvements et, si le jeu le permet, on peut se baisser, voir sauter.
En pratique il y a tout de mĂȘme un coup Ă prendre et il faut s’avoir s’incliner avec l’anneau un peu plus que d’habitude dans la direction voulue, mais le rĂ©sultat est saisissant: avec le casque sur la tĂȘte on marche dans un monde virtuel.
La dĂ©mo que j’ai pu essayer Ă©tait le jeu Dreadhalls, un jeu d’Ă©pouvante oĂč l’on se retrouve Ă explorer un (trĂšs) sombre labyrinthe. Afin de pouvoir effectuer les diverses actions (lire la carte, ouvrir les portes, …) j’Ă©tais Ă©quipĂ© d’une Wiimote.
J’avais dĂ©jĂ assistĂ© Ă une dĂ©mo de ce jeu dans le cadre de l’Ă©vĂ©nement les vacances numĂ©riques « winter Ă©dition » Ă Metz. Le jeu avait l’air dĂ©jĂ effrayant assis sur une chaise, mais lĂ il fallait marcher et souvent on Ă©tait tentĂ© de courir pour fuir les apparitions et autres crĂ©atures surnaturelles (et dans un soucis de conserver le peu de dignitĂ© qu’il me reste,  je ne mettrais pas de vidĂ©o de moi criant et courant dans l’autre sens). En effet notre personnage n’est Ă©quipĂ©Â que d’une lampe et d’une carte pour essayer de s’Ă©chapper de ces horribles donjons.
Le Virtualizer a effectuĂ© avec succĂšs une campagne de financement participatif via Kickstarter et l’annonçait fiĂšrement sur son stand.
Pour les chercheurs, une version sans les capteurs est disponible pour pouvoir les remplacer par des capteurs plus spécifiques.
Cet essai du Virtualizer fut une expĂ©rience enrichissante que j’aimerais rĂ©itĂ©rer avec d’autres jeux dans le futur (on peut y jouer avec Skyrim).