Suite de XCOM: Enemy Unknown, l’excellent remake sorti en 2012 du vénérable UFO: Enemy Unknown (X-COM: UFO Defense dans sa version américaine) sorti en 1994, XCOM 2 débarque à présent sur nos PC.

“I, for one, welcome our new Sectoid overlords »

Tout ne s’est pas bien passé après XCOM: Enemy Unknown: 20 ans plus tard, les aliens ont gagné et ADVENT, le consortium humain ayant vendu la Terre aux aliens,  domine le monde.

Il y a bien quelques poches de résistance mais elles sont désorganisées.

C’est à vous, le commandant à peine libéré de sa captivité alien, que va revenir la tâche de consolider la résistance et de reprendre la Terre.

Les tables ont donc tourné: les forces XCOM se spécialisent dans les attaques de guérilla et les aliens désormais défendent leurs positions.

Il s’agit toujours de gérer sa base ( désormais un vaisseau alien récupéré, l’Avenger, permettant de se déplacer autour du globe,  présenté à la façon d’une vue en coupe de fourmilière ) en choisissant les recherches scientifiques, les recrutements … . Mais la partie importante du jeu demeure les combats au tour par tour.

« if it bleeds we can kill it »

Dans cette phase, une équipe de combat ( 4 guerriers au début, jusqu’à 6 par la suite) part affronter les humains modifiés de l’ADVENT ou les aliens.

Le style guérilla veut que le plus souvent notre équipe commence la partie en mode infiltration ( contrairement à l’épisode précédent ou nous devions débusquer les aliens cachés)

Les classes de soldats sont à peu près les mêmes que dans l’épisode précédent : le Grenadier expert en démolition , le Tireur d’élite excellent à distance mais aussi de près, et l’Agent psi. Avec néanmoins 2 nouvelles classes : le spécialiste avec ses drones et  le Ranger l’éclaireur avec sa lame.

Au niveau des ennemis on retrouve la faction des rangs de l’ADVENT, hybride humains/aliens, et des nouveaux aliens comme le Viper.

Les missions ont le plus souvent une limite au nombre de tours, renforçant le sentiment d’urgence. Une nouveauté concerne l’apparition d’objectifs secondaires.

Les combats bien qu’au tour par tour sont très  dynamiques, renforcés par des micro scènes cinématiques, de plus les bâtiments sont le plus souvent destructibles.

La partie gestion des ressources et du vaisseau est toujours tendue et on lutte constamment contre le  manque de recrues, de ressources ou de temps.

Rapidement une passionnante course contre la montre s’engage contre le plan secret des aliens, le projet Avatar.

Au niveau des rares regrets on pourrait noter la gestion des niveaux des immeubles: il est parfois difficile de se repérer sur les différents plans.

Mais dans l’ensemble XCOM 2 est une amélioration de son prédécesseur sur tous les plans, Firaxis Games a fait de l’excellent travail

Je ne peux que vous le recommander.

5 Sectoids / 5 

Ce test a été réalisé grâce à une copie PC fournie par l’éditeur.