Cela faisait un moment que je n’avais pas posé les mains sur un RPG et la sortie de The Outer Worlds développé par Obsidian le 23/10/20 sur Steam et de son DLC m’a donné la parfaite occasion de m’y remettre. A noté que le jeu était déjà disponible sur d’autres supports depuis l’année passée.
Vers l’infini et au-delà !
Vous étiez tranquille en hibernation quand un type du nom de Phineas Vernon Welles vient vous tirer de votre sommeil pour une mission simple et rapide. Sauver l’univers. Alors vous voilà propulsé dans la vallée d’Emeraude et sa citée Edgewater pour y trouver un vaisseau spatial afin de mener à bien votre mission. Bien sûr il faut des pièces pour réparer le vaisseau et vu que rien n’est gratuit dans la vie comme dans l’espace il vous faut accomplir quelques quêtes.
Point vraiment agréable dans The Outer Worlds. Il existe plusieurs manières de régler les « problèmes » et même si la violence est l’une d’elle, beaucoup de situations peuvent se régler par le dialogue, intimider, persuader ou mentir sont également des voies possibles. Le jeu vous récompense d’ailleurs régulièrement si vous faites le choix d’utiliser d’autres méthodes. Cela vous permettra en étant assez malin de trouver des compromis pour que toutes les factions en présence soient satisfaites. Plus vous êtes fort, plus vous êtes curieux, plus vous réussissez et plus vous avez…d’expérience. Cette expérience vous fait gagner des points à répartir dans un arbre de compétence simple mais efficace. Vous voulez être plus efficace en piratage ? Boostez la compétence en question. C’est simple basique et sans prise de tête j’aime beaucoup. Plus simple à gérer que dans les Fallout par exemple. Le jeu vous laisse ainsi libre de vous forger le personnage le plus à votre image sans vous contraindre à vos choix lors de la création du personnage. D’ailleurs il est possible moyennant finance à tout moment de tout remettre à 0 pour partir sur un nouveau style de jeu.
Jamais seul
Il est tout à fait possible de parcourir le jeu en solo tel un cowboy de l’espace. Mais le jeu mettra sur votre route des compagnons pouvant rejoindre votre vaisseau et vous accompagner dans vos missions. J’aime beaucoup jouer avec eux on peut en prendre maximum 2 avec soi. Personnellement je prends toujours Sam le robot, parce que bon un robot qui balance de l’acide c’est toujours un plaisir.
S’ils sont un peu trop directs à mon goût dans les combats (ils foncent dans le tas) les punch line qu’ils lâchent régulièrement tant entre eux que vis-à-vis des autres PNJ ou de moi-même sont hyper savoureuses. D’ailleurs l’écriture est particulièrement soignée tant les textes que les dialogues. L’humour est vraiment bon sans être lourd, c’est juste parfait. Je souligne la qualité d’écriture mais coté quêtes également tant les principales que les secondaires sont très agréables à parcourir, je trouve qu’il y a vraiment peu de quêtes fedex et jusqu’à présent (un peu plus de 20h de jeu) je ne me suis jamais ennuyé sur l’une d’elle. Un vrai bon point !
Le jeu est d’ailleurs assez dense et le DLC « Péril sur Gorgone » vient encore là ajouter une cerise sur le gâteau. Un aventurier, Chance Montoya a été tué et dans un dernier message il vous invite à aller voir ce qui ce passe sur un astéroïde (Gorgone). Sans en dire trop, il semble qu’une expérience ait mal tournée. A vous découvrir quoi exactement. J’ai déjà parcouru partiellement ce dlc et jusqu’à présent on reste sur un excellent niveau d’écriture et de fun. Du tout bon.
Oh ça brille !
Graphiquement le jeu est très correct bien que l’on sente parfois qu’il tire un peu sur sa direction artistique pour masquer un peu les défauts du jeu. Celle-ci est à la croisée de Bioshock et Fallout et ça fonctionne, on adhère assez rapidement à l’univers. Le feeling des armes est bon aussi, ça tire droit. Beaucoup de choix d’ailleurs dans celle-ci. Des lames, des fusils, des canons, des mitrailleuses…Il y en a pour tous les goûts et tous les styles. A noter qu’il est possible d’utiliser une barre de « dilatation temporelle tactique » qui ralentit le temps. Si je l’utilisais beaucoup au début je trouve qu’elle perd son intérêt avec l’augmentation de la puissance du personnage. Personnellement j’utilise le canon à gravitation pour faire voler les ennemis, c’est très chouette rien à redire de ce côté. Petit point faible, sur certains décors intérieurs on voit parfois qu’ils ont été simplement dupliqués et je me suis interrogé à plusieurs reprises si j’avais déjà exploré le niveau où je me trouvais ou non.
Gogo Spacer’s Choice
On ne s’ennuie pas un instant dans The Outer Worlds. L’univers est bourré d’humour et bien écrit, les quêtes sont cools, y a des combats, on est dans l’espace, plusieurs choix possibles pour régler chaque situation. C’est un excellent RPG et ça serait dommage de passer à côté.
Test réalisé à partir d’une version PC Steam fournie par l’éditeur
