Le Playstation VR (que nous avions essayĂ© dĂšs l’annonce du project Morpheus) est arrivĂ© au siĂšge de la multinationale Game De PĂšre en Fils et avec lui EVE : Valkyrie.
Nous avons, il faut l’avouer, un biais favorable pour ce jeu. En effet il s’agit, pour Victor et moi, de notre premiĂšre expĂ©rience en VR il y a dĂ©jĂ plus de 3 ans. A lâĂ©poque nous avions Ă©tĂ© bluffĂ©s par cette nouvelle technologie nous mettant dans la peau d’un pilote spatial tel Starbuck de Battlestar Galactica.
DĂ©veloppĂ© par le studio de CCP Games basĂ© Ă Newcastle. EVE : Valkyrie est dĂ©jĂ sorti sur Oculus Rift fin mars 2016, mais c’est la version PlayStation VR que nous avons pu essayer.Â
3 ans plus tard, qu’en est il ?Â
Tout commence par votre mort …enfin dans le jeu.Â
En effet votre personnage (vous pouvez choisir son sexe), un pilote de vaisseau spatial de combat, meurt dans une embuscade et se rĂ©veille, amnĂ©sique, au moment oĂč sa conscience est transfĂ©rĂ©e dans un clone grĂące Ă RĂĄn Kavik, chef de l’escadron de pirates de l’espace Valkyrie. Au cotĂ© de ce mystĂ©rieux RĂĄn vous participerez Ă diffĂ©rentes missions opposants les Valkyries Ă d’autres factions de mercenaires spatiaux.Â
EVE : Valkyrie est donc un simulateur de dogfights spatiaux en VR. il dispose d’un mode solo (plutĂŽt anecdotique mais qui a le mĂ©rite d’exister) et surtout de modes multijoueurs de combats spatiaux en PvP opposant deux Ă©quipes de 8 joueurs.Â
La premiĂšre chose qui vous frappe aprĂšs avoir admirĂ© le cockpit trĂšs dĂ©taillĂ©, c’est le rĂ©alisme des sĂ©quences de lancement de votre chasseur via les tubes de lancement du vaisseau mĂšre : on se retrouve littĂ©ralement transportĂ© dans la sĂ©rie Battlestar Galactica.
Parmi les modes multi, il y a l’inĂ©vitable team deatchmatch, mais aussi le mode Carrier Assault demandant de dĂ©truire les boucliers du vaisseau mĂšre adverse en attaquent certains points de capture avant de pouvoir lancer l’assaut.
En début de partie et à chaque mort il est possible de choisir son type de vaisseau parmi les classes de fighter, heavy fighter, et support. On peut par contre déplorer que les débloquer soit particuliÚrement lent et demande beaucoup de grinding.
Les contrĂŽles sont prĂ©cis et donnent de bonnes sensations et sont surtout plus faciles Ă maĂźtriser (en particulier avec un pad) que d’autres simulations spatiales (comme Elite Dangerous).
Mais surtout la VR dans ce jeu apporte Ă©normĂ©ment , outre l’immersion, dans le gameplay : ainsi on peut tourner la tĂȘte , la relever ou carrĂ©ment se retourner pour voir la positon d’un adversaire, chose extrĂȘmement utile en combat rapprochĂ©.Â
Autre bon point, le jeu étant déjà sorti sur Oculus, cela permet de constater que CCP Games a pris soin de fournir des mises à jours apportant de nouveaux modes de jeux, vaisseaux et autres contenus au fil du temps, en collaboration étroite avec les Founders, les premiers acquéreurs du jeu.
D’ailleurs autre aspect particuliĂšrement apprĂ©ciable , EVE : Valkyrie permet des combats multijoueurs entre possesseurs de Playstation VR et d’Oculus Rift (et bientĂŽt HTC Vive)Â
Il n’y a pas de doute Ă avoir concernant la prĂ©sence d’EVE : Valkyrie parmi les jeux de lancement du PlayStation VR tant celui-ci est impressionnant visuellement. L’espace est toujours rempli d’astres au loin, d’astĂ©roĂŻdes et de vaisseaux.
On aime certaines animations comme ce cockpit brisĂ© qui se recouvre de glace. Le travail d’optimisation qu’il a fallu aux Ă©quipes de CCP Games pour porter un jeu demandant un PC de gamer sur PS4 laisse rĂȘveur.
On peut regretter une certaine rĂ©pĂ©tivitĂ© et des achats in game avec la monnaie en jeu, mais EVE : Valkyrie est l’un des meilleurs jeux en VR du moment.Â
Pour l’anecdote sachez que la voix de RĂĄn Kavik est doublĂ©e par Katee Sackhoff, l’actrice tenant le rĂŽle de  Kara « Starbuck » Thrace dans la sĂ©rie tĂ©lĂ©visĂ©e Battlestar Galactica.
TestĂ© Ă partir d’une version fournie par le dĂ©veloppeur.