Je suis mort…encore… et encore …mais j’aime ça !
Vous l’avez devinez cet article concerne l’exclusivité Sony PS4 « Bloodborne ».
Suite spirituelle de la série des Souls ( Demon’s Souls, Dark Souls 1 & 2) du développeur japonais From Software, Bloodborne pose d’emblée le ton: vous allez souffrir et mourir… souvent.
« Attention chérie, ça va trancher »
Le premier choc est néanmoins visuel, Bloodborne est si sombre et si morbide qu’il ferait passer ses prédécesseurs pour une balade à Disney. Le sang gicle à flots et notre héros est bien vite littéralement recouvert d’hémoglobine. C’est bien simple, je pense que le jeu servira d’illustration pour le terme « gothique » dans le dictionnaire. Point d’ambiance médiévale ici, l’environnement s’inspire du Londres de l’ère Victorienne.
C’est ténébreux mais c’est aussi superbe. Le jeu est extrêmement détaillé et s’avère une excellente demo technique pour la PS4 (contrairement à ses prédécesseurs, même si ils avaient une superbe direction artistique). Chaque monument, chaque ennemi, est dépeint avec soin.
L’animation est fluide, même si on est plus dans la zone des 30 images par secondes plutôt que dans celle des sacro-saintes 60FPS.
Chasseur sachant chasser
Le jeu est encore plus cryptique que ses prédécesseurs si cela pouvait être possible. Vous incarnez un chasseur dans une ville où les habitants semblent tous s’être transformés en d’effroyables monstres (lycanthropes, mort-vivants, …). Au début du jeu vous n’avez aucune idée de ce qui vous a amené dans cette ville, Yahrnam, ni pourquoi y règne un tel chaos. La première mort (qui arrive très vite ) vous emmène dans le « rêve du chasseur » une sorte de hub, un peu comme dans Demon’s Souls. Cet endroit permettra de convertir les échos de sang ( les Souls des précédents jeux) en point d’expérience, d’acheter et d’améliorer l’équipement.
What Does Your Soul Look Like
Quant au gameplay, si les contrôles et l’expérience sont proches de la série des Souls, Bloodborne se démarque par son orientation plus agressive. Il n’y a plus (ou presque) de boucliers, plus moyen d’encaisser le premier coup pour mieux attaquer ensuite. Bloodborne nous pousse à attaquer constamment ( et éviter ). D’ailleurs pour regagner de la vie, il « suffit » de contre-attaquer rapidement après avoir reçu un coup.
Et cela change profondément l’expérience de jeu.
Autre nouveauté de gameplay, les armes: notre personnages dispose d’une arme principale ( scie-lance, canne-fouet ,…) à géométrie variable qui peut alterner entre 2 formes à tout moment et offrir différentes attaques mais il dispose aussi d’une arme à feu. Attention les armes à feu font peu de dégât, elles servent plutôt à retarder l’adversaire.
Et si le timing de votre tir est suffisement précis vous pouvez étourdir l’adversaire, ce qui permet de placer une ravageuse « attaque viscérale » ôtant énormément de dégâts à l’ennemi. Et cette technique peut même s’appliquer aux Boss.
Bloodborne partage le même game design subtil que ses « grand frères ». Au fur et à mesure on se plait à découvrir les indices à peine visibles (lampes jaunes indiquant les échelles ), les raccourcis cachés, les ennemis ingénieusement placés pour vous inciter à explorer le niveau.
C’est dur au début, très dur, surtout si comme moi vous comptiez beaucoup sur votre bouclier dans les Souls. Mais le jeu est sévère mais juste. Au bout d’un moment le déclic se fait. On cesse de paniquer, on apprend le pattern des ennemis, on bat son premier boss sans aide extérieure, on découvre des passages cachés, on devient … un chasseur!
Note: 10 loups-garous / 10
Ce test a été réalisé avec une version du jeu gracieusement fournie par l’éditeur.
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