Franchement Civilization VI Je peux arrêter quand je veux, mais je vais relancer un tour, juste pour vous montrer.
4X
Sid Meier’s Civilization VI vous demande de développer une civilisation sur une carte (qui très littéralement ressemble à une carte ancienne) divisés en hexagones (les hexagones ont été introduit depuis l’épisode précédent, auparavant il s’agissait de cases carrées).
Civilization est un jeu de stratégie au tour par tour que l’on qualifie de 4X (car basé sur les 4 Xs : « eXplore, eXpand, eXploit, and eXterminate »).
En début de partie notre civilisation (choisie aléatoirement parmi 18 nations comme la Russie, le Brésil, la Chine, …) n’a qu’une misérable ville, il s’agit de l’étendre et de construire différentes améliorations : campus, garnison, moulin à eau … Tout en résistant aux attaques de barbares.
Plus tard il faudra envoyer des colons bâtir d’autres cités et entendre son empire.
Sid Meier’s Civilization VI impose aussi de ménager ses relations diplomatiques avec les autres civilisations ou cité-états. Il est ainsi possible de faire des traités commerciaux, des déclarations d’amitiés, de créer des routes commerciales. Mais ces relations peuvent aussi se dégrader et mener à la guerre.
Pendant ce temps il faudra veiller à développer les technologies (mathématiques, ingénierie, …). Le jeu a toujours un arbre technologique et chaque recherche prend un certain nombre de tours. La nouveauté est que certains événements permettent de réduire le nombre de tours requis pour certaines recherches : par exemple le nombre de tour pour découvrir « l’écriture » sera moins long si l’ on a préalablement rencontré une autre civilisation.
Il faudra aussi développer sa culture via l’Arbre des Dogmes (dramaturgie, philosophie, loisirs, théologie, ..). En débloquant des dogmes on obtient une carte de doctrine à mettre dans les cases de gouvernement et qui octroie divers bonus.
Tiequar
Une des grandes nouveautés concerne l’apparition des quartiers des cités. Ainsi une ville peut s’étendre sur plusieurs hexagones (jusqu’à 36), chacun représentant un quartier différent.
Le relief aura son importance : par exemple un campus aura un bonus s’il est proche d’une montagne. La proximité de la mer influera aussi sur la recherche.
La religion est aussi un aspect essentiel de Sid Meier’s Civilization VI , car il est désormais possible de perdre (ou de gagner) du fait de la religion. Cela requiert de fonder un panthéon, de générer suffisamment de points pour obtenir un Grand Prophète et fonder sa religion. Si les grandes religions sont disponibles il est possible de créer la sienne: j’ai donc créé la religion de la grande tortue A’Tuin (qui rapporte beaucoup d’or par fidèles 🙂 ) .
Concernant la difficulté, je n’ai pas trouvé l’IA très agressive, du moins au début, alors même qu’elle aurait pu m’éliminer à plusieurs reprises.
Au niveau de la direction artistique, c’est très coloré et cela fourmille de détail, le jeu se voulant moins réaliste. De l’aveu même de Fireaxis, le jeu s’étant légèrement complexifié ils ont pris une direction artistique plus cartoonesque pour améliorer la visibilité des unités. La musique est simple et agréable, chaque civilisation ayant un thème propre et quatre variation selon l’ère.
La drogue
Sid Meier’s Civilization VI inclu d’emblée des fonctionnalités (routes commerciales, religion,) qui faisaient parties des extensions du précédent épisode, c’est donc un jeu très riche en contenu. Par ailleurs le jeu tourne parfaitement sur mon PC, je n’ai constaté aucun lag ou bug.
J’ai encore de très bon souvenirs du tout premier Sid Meier’s Civilization sur lequel j’ai passé pas mal de temps (oui il y a 25 ans …).
Si la volonté de gagner compte comme dans tout jeu, ce qui différencie l’expérience de Sid Meier’s Civilization VI et ses prédécesseurs, c’est la curiosité, c’est de se demander ce qui va arriver après une autre pression du bouton « Tour Suivant ». Et cela est toujours autant présent dans cet épisode, si ce n’est plus.
Encore un dernier tour et puis j’arrête …