Cet article de Gamer de Père en Fils a eu droit à la participation exceptionnelle de maman en tant que consultante, experte en Pokémon Go (non nous lui adressons pas des louanges uniquement pour qu’elle nous transfère ses Pokémon rares)
Pokémon Let’s Go, Pikachu/Evoli est un d’un remake du tout premier épisode de la série, oui celui en noir et blanc sorti sur LE gameboy (Gamer de Père en Fils est #teamLEGameBoy , j’imagine que nous venons de perdre les ¾ de notre lectorat mais parfois il faut vraiment soutenir ses convictions). Vous jouerez le rôle d’un·e dresseur·se de Pokémon, ces animaux mignons aux pouvoirs fantastiques (que vous enfermez dans une capsule sans lumière appelée Poké ball, espèce de criminel). Comme souvent les jeux de la Pokémon Company sortent en deux versions dont la principale différence ici sera votre compagnon principal.
Après avoir reçu votre premier Pokémon de la part du professeur Chen (ici pas de choix, ce premier Pokémon sera soit Pikachu ou Evoli selon la version achetée) vous allez partir seul en quête de Pokémons pour remplir votre Pokédex (un index de tous les Pokémon capturés) à travers la région de Kanto (qui est d’ailleurs inspiré de la région japonaise de Kantō, celle comprenant Tokyo).
Pour attraper des Pokémon plus besoin de les combattre comme dans les précédents épisodes, ici le mode capture est identique au jeu mobile à succès Pokémon GO, c’est à dire qu’il faudra lancer votre Poké Ball au bon moment représenté par un cercle se rétrécissant. Pour améliorer vos chances on pourra appâter le Pokémon par des friandises ou utiliser de meilleures Poké Balls.
Pour effectuer ce lancer il faudra soit utiliser le gyroscope de la console en mode portable, alternativement vous pourrez effectuer le geste du lancer avec votre joy-con ou avec le Poké Ball Plus. En effet la sortie du jeu s’est accompagnée d’un nouvel accessoire, une manette en forme de Poké Ball avec un stick cliquable et un bouton. Le Poké Ball Plus émet aussi des sons comme s’il contenait un vrai Pokémon, les lumières et les vibrations ajoutent encore à l’expérience. Il inclut aussi une fonction podomètre permettant de faire gagner de l’expérience à un Pokémon lors de vos promenades dans le monde réel. Amusant mais le prix est assez élevé pour un accessoire utilisable par un seul jeu pour le moment (nous avons cependant craqué).
Mais la plus grande innovation à mon sens c’est la disparition des combats aléatoires dans les hautes herbes et les caves. Par le passé ces endroits étaient propices aux rencontres avec des Pokémon sauvages, qui n’hésitaient pas à vous attaquer, l’occasion de les affaiblir suffisamment pour les capturer. Hors ces rencontres survenaient sans la moindre annonce et donc vous pouviez enchaîner les combats durant tout le court trajet dans les hautes herbes. C’était parfois assez frustrant (mais en ligne avec la structure typique des RPG japonais).
Désormais les Pokémon sauvages sont visibles ce qui vous laisse beaucoup plus de chance de les éviter ou au contraire de les capturer. Cela rend indéniablement le jeu plus facile mais aussi beaucoup moins fastidieux. J’apprécie beaucoup cette initiative.
Au cours de votre parcours vous affronterez de nombreux autres dresseurs. Les combats de Pokémon n’ont pas changé, il s’agit toujours de combat au tour par tour dans la plus grande tradition des RPG japonais. A chaque tour vous pouvez choisir d’utiliser un objet (un soin, un buff, …) ou une attaque. Celles-ci sont représentées de manière beaucoup plus impressionnante avec de nombreux effets de lumières. Comme d’habitude les dégâts infligés dépendent de l’attaque, du niveau de votre Pokémon et de son type. Les combats sont régis par une sorte de jeu de Pierre Feuille Ciseaux où certains types de Pokémons (plante, feu, électrique, …) sont relativement plus forts que d’autres.
Et comme évoqué ci-dessus il sera possible de transférer des Pokémons du jeu mobile Pokémon GO vers Pokémon Let’s Go. Néanmoins cela ne pourra se faire qu’au bout d’une dizaine d’heure de jeu, lors de la découverte du complexe GO Park, (ce qui est raisonnable sinon cela déséquilibrerait un peu trop le jeu). A noter que ce transfert ne se fait que dans un sens (chut ne le dites pas à Maman).
Pokémon Let’s Go, Évoli vous laissera jouer avec votre Pokémon compagnon, le caresser ou lui faire porter différentes tenues.
Et Pokémon Let’s Go, Évoli permet de s’affronter entre joueurs en ligne ou en local dans des combats de dresseurs. Il permet même à un autre joueur de prendre un joy-con et de vous aider.
Le jeu arbore un aspect particulièrement coloré avec une direction artistique proche de l’animé. Les dresseurs comme Pierre ou Ondine ont l’apparence du dessin animé. On appréciera le nombre de subtils détails comme le fait qu’un de vos Pokémons puisse vous suivre et que s’il est énorme vous pourrez même le chevaucher.
Mais surtout c’est cette approche de simplification qui est la plus importante à mon sens et qui finalement renoue avec l’esprit originel de la série Pokémon, c’est à dire un RPG facile d’accès. Ainsi la pénible gestion des Pokémons dans les divers boites PC des précédents épisodes est désormais grandement simplifiée : vous avez une boîte de stockage dans votre sac accessible à tout moment en non plus aux centres Pokémon.Plus de combats aleatoires dans les hautes herbes. Plus de combats pour attraper les Pokémons, mais un lancer de Ball.
Pokémon Let’s Go, Pikachu et Pokémon Let’s Go, Évoli ont retiré le superflu, le gras, qui s’était accumulé au fil des épisodes pour révéler un jeu plus simple et agréable qui plaira aux petits et grands (enfin si Oscar me laisse la console). Il est disponible exclusivement sur Nintendo Switch.
Test réalisé à parti d’une version fournie par l’éditeur.