ARMS est un jeu de combat Ă la 3Ăšme personne oĂč sâaffrontent des combattants avec la particularitĂ© dâavoir des bras (ou dans un cas des cheveux) extensibles (oui oui Gogo-Gadgetobras âŠ).
Avoir le bras long
Cela permet des combats dans des arĂšnes assez grandes oĂč il faut prendre en compte le temps que vos bras allongĂ©s atteignent votre adversaire (un truc malin qui permet de faire complĂštement oublier toute latence dans la dĂ©tection de mouvement, trĂšs fort Nintendo)
De plus il est possible avant chaque combat de choisir son type de bras, cela va du gant de boxe classique aux missiles en passant par le taser ou le parasol. Vous disposez de trois paires dâarmes diffĂ©rentes au combat et il est possible dâintervertir votre arme gauche et droite au dĂ©but de chaque manche. Pour pimenter le tout chaque arme dispose dâun attribut Ă©lĂ©mentaire (Ă©lectricitĂ©, feu…)
Mais surtout ARMS câest le grand retour du motion gaming, un peu tombĂ© en dĂ©suĂ©tude aprĂšs la Wii.  Le contrĂŽle standard pour ARMS est de prendre un Joy-Con dans chaque main et de simuler les coups de poings (la dragonne sur chaque Joy-Con est vivement conseillĂ©e, en tout cas chez nous Oscar se donne Ă fond). Les contrĂŽles rĂ©agissent Ă©tonnement bien dans ce mode, les directs et les crochets sont reconnus.
Bien sĂ»r il est possible de jouer avec le stick et les boutons avec un seul Joy-Con ou avec un pad, mais câest moins fun (en gĂ©nĂ©ral le choix du papa fatiguĂ©)
Les bras m’en tombent !
Avec 10 combattants il faut reconnaĂźtre que le contenu est un peu chiche au dĂ©but, mais Nintendo a dĂ©jĂ annoncĂ© la venue dâun nouveau personnage en DLC gratuit cet Ă©tĂ© et si lâon en juge par Splatoon, on peut faire confiance Ă Nintendo pour assurer un suivi de son jeu (un mode spectateur est aussi prĂ©vu dâici un mois)
En tout cas chaque combattant est haut en couleur, au propre comme au figurĂ©, car on trouve un boxeur, un ninja, une chanteuse, une momie, une star du cinĂ©ma, un robot âŠ
Chaque combattant a son propre dĂ©cor. Ceux-ci ont toujours une petite fantaisie, comme ces rebords qui deviennent des trampolines, oĂč cette piste de dance oĂč des blocs se lĂšvent ou s’abaissent.
A bras raccourcis
Le jeu offre diffĂ©rents modes. Le combat en un contre un classique bien Ă©videmment. Mais on trouve aussi le combat par Ă©quipe en 2 contre deux, dans ce mode les 2 coĂ©quipiers sont reliĂ©s par un cordon (et attention les alliĂ©s peuvent se frapper entre eux).Il y a mĂȘme des combats Ă trois.
On trouve un mode Grand prix, sorte de mode solo demandant dâaffronter 10 adversaires (avec 7 niveaux de difficultĂ©). Sâil est un bon entrainement, il manque un peu dâhistoire et de mise en scĂšne.
A bras-le-corps
ARMS offre aussi des mini jeux comme Basket oĂč lâobjectif est de marque le plus de panier ⊠avec son adversaire ! , Volley demande de repousser le plus possible la balle explosive derriĂšre le filet de lâadversaire. Cibles mouvantes requiert dâexploser le plus de cibles possible. Il y aussi un mode survie exigeant de repousser un nombre croissant dâadversaires de plus en plus difficiles.
Tous ces modes se retrouvent aussi online. Nous nâavons eu aucun problĂšme Ă nous connecter et le salon permet de voir le statut des parties en cours. On regrettera qu’il ne soit pas possible de communiquer.
Bras dessus, bras dessous
Oscar apprécie beaucoup ARMS pour son coté défouloir et ses multiples personnages colorés. Je pense que cela explique en partie le succÚs de Splatoon et Overwatch.
Outre le cotĂ© fun et colorĂ© dâARMS ce que jâapprĂ©cie câest le cĂŽtĂ© arcade : les transitions sont rapides, tout est simple. Comme tout bon jeu dâarcade, AMRS est facile Ă prendre en main mais laisse entrevoir beaucoup de subtilitĂ© au fur et Ă mesure des parties.
Test rĂ©alisĂ© Ă partir d’une versions Nintendo Switch fournie par l’Ă©diteur.Â