Retour sur le stand des jeux indépendants du Stunfest 2015 en quelques images.
Il y avait bien sur Tetrobot & co. de Swing Swing Submarine, un parfait jeu de réflexion qui vient de sortir sur mobile. Le jeu s’avère extrêmement bien adapté pour les tablettes et autres mobiles. William le présentait d’ailleurs sur un écran tactile géant.
Victor avait jeté son dévolu sur Box Out!. Un petit personnage doit passer un niveau plein d’obstacles le plus rapidement possible. Il peut à tout moment changer d’apparence et de pouvoir d’une pression de bouton. La difficulté venant d’enchainer rapidement et au bon moment les transformations. Le gameplay est simple et intuitif et la progression de la difficulté bien dosée.
Bien sur Metz était représentée avec 2 jeux du studio Flying Oak Games : Hoy et NeuroVoider.
Hoy! ou le dance dance revolution soviétique qui se joue au Kinect : 1 ou 2 joueurs doivent reproduire très rapidement les positions indiquées à l’écran en criant Hoy! pour les valider. Le résultat est souvent amusant à regarder. D’ailleurs l’esprit de compétition régnant dans le festival en a motivé certains à atteindre des scores records.
NeuroVoider quand à lui est un twin-stick shooter ( un joystick pour avancer, un pour viser) rogue-like ( chaque mort est permanente et la génération des niveaux et ennemis est aléatoire) qui se joue en Coop locale jusqu’à 4 joueurs dans un un monde cyber punk.
Le joueur débute avec un robot aléatoire mais très vite peut récupérer de l’equipement et améliorer voir modifier son robot. Il est à noter que le jeu permet de s’échanger facilement le loot entre joueurs à chaque début de niveau. Très fun entre amis.
Les jeux en multiplayer local, une vraie tendance.
Nous avons pu jouer à Last Fight tirée de la BD française d’influence shōnen Last Man. Ce jeu de combat à 4 joueurs semble inspiré de Power Stone la série regrettée de Capcom. La bande son est produite par 2080. Pour l’occasion ils avaient fait des bornes d’arcade pour le jeu.
Dans la même veine de jeu de combat à 4 joueurs sur le même écran nous avons fait des parties de One Shot One Kill! , dont le titre explicite indique la couleur. 4 joueurs s’affrontent dans une arène vue de dessus avec des arcs, boomerang et marteaux. Un peu comme Towerfall il faut ramasser son projectile une fois lancé. Les parties son rapides et fun.
Un autre jeu de combat local à 4 joueurs était Domiverse. La particularité étant de pouvoir choisir des personnages aux compétences très diversifiées.
you get a shmup , and you get a shmup, everybody gets a shmup !
J’ai été impressionné par Shmup Creator, pas un jeu à proprement parler, plutôt un logiciel de création de jeux de type Shoot’em up. Très simple d’accès, intuitif, Shmup Creator permet néanmoins de nombreuses options. Les jeux créés ainsi sont vraiment fun à jouer et beaux de surcroît. De plus nos amis peuvent jouer à nos créations sans disposer de Shmup Creator. Bientôt sur steam.
Isbarah quant à lui mélange jeu de plateforme et shoot’em up bullethell. Ce curieux mélange fonctionne à merveille et on se plait à faire évoluer, grâce au clavier et à la souris, notre personnage au milieu de centaines de projectiles.
Nandeyanen crée par des développeurs japonais est un excellent bullet Hell shooter japonisant inspiré du jeu de 1991 su Nec Pc-Engine Hanataakadaka!. J’aime la hit box clairement visible représentée par la boucle de ceinture du héros ainsi que le mécanisme de contre inspiré deSFIII: Third Strike.
Driftings Lands, un excellent schmup horizontal:
Steredenn, un shoot rogue like : les ennemis et le loot apparaissent aléatoirement. Très fun et bien présenté dans sa jolie borne d’arcade.
Psycho Starship Rampage, un autre shoot rogue-like dont la spécificité était la possibilité d’accéder à un écran de personnalisation très poussée de son vaisseau.
Il était possible de placer tous les modules composant le vaisseau à différents endroits, modifier l’armement …
https://youtu.be/hTE7IL1ZHGI
Et que dire des projets plus expérimentaux comme Flip Paper ( un flipper dont les niveaux sont dessinés sur papier par l’utilisateur et fixés sur la borne) ou Pnumpt Shmup ( l’ecran est une projection sur le plafond et on escorte des vaisseaux en détruisant les astéroïdes avec un gant comprenant un pointeur laser): du bien évidemment !
Hazelrun lui semble inspiré de Speedrunners en plus mignon ( et avec la possibilité d’inverser la gravité ), il a obtenu le prix du public.
Goetia un point’n click sombre :
Le curieux et amusant MacGuffin, qui nous envoie chercher un objet mystérieux dans un complexe encore plus étrange
Interference, un jeu avec un bon goût de « Flashback »
Win that War! un STR :
Hero.Coli, un jeu ou un petit robot explore un monde vivant et combine des brins d’ADN pour contrôler son compagnon bactérien.
Splasher, un sympathique jeu de plateforme 2D avec un concept basé sur la peinture du décor:
https://youtu.be/hw_ELmuAo0I
Nous n’avons hélas pas pu essayer tous les jeux indés présentés, mais le stand Indies Games du stunfest nous a convaincu de la grande créativité des petits développeurs indés français.
[…] avions essayé Last Fight au dernier Stunfest et c’est avec plaisir que nous y avons rejoué à la […]
[…] a déjà évoqué NeuroVoider à plusieurs reprises sur ce site, il sortira donc le […]