Il fait son grand retour des années 80 dans un remake HD, le grand rival de Mario ! Sonic Alex Kidd ! Dans Alex Kidd in Miracle World DX sorti le 22 juin sur toutes les plateformes.
Tape des poings
Alex Kidd c’est la mascotte originelle de SEGA avant le célèbre hérisson bleu au point même qu’Alex Kidd in Miracle World sera inclus dans la rom de sa console de l’époque, la Master System II. Alex Kidd c’est un Jeu de plates-formes à scrolling vertical ou horizontal en fonction des niveaux. Comme Mario à l’époque il n’est pas possible de faire demi-tour dans un niveau ce qui implique de bien choisir son chemin au risque de rater parfois certains objets.
Tout au long de notre aventure il sera possible à l’aide de l’argent collecté d’acheter des objets dans de petites boutiques. Des moins utiles, comme ce « boudin de porte volant » (désolé mais je l’ai toujours appelé comme ça), en passant par des véhicules ou encore,et le plus puissant à mon sens, l’anneau qui tire des lasers. Il faudra faire attention à ne pas mourir rapidement car les objets seraient alors définitivement perdus nous obligeant alors à combattre avec nos poings.
Touché coulé
La mort arrive TRES rapidement dans Alex Kidd car le moindre contact avec un ennemi ou un obstacle mortel entraine celle-ci immédiatement. Il n’y a en effet pas de barre de vie, la mort est immédiate. Alors plaisir de ce remake, il est possible d’activer dans les options à tout moment un mode « vies infinies » que j’ai activé pour les besoins de ce test et pas parce que j’ai vu le « Game Over » 30 fois. C’est vraiment une option indispensable car le jeu est difficile. Difficile pour 2 raisons : le level design est vraiment retord on voit que les obstacles et les ennemis sont toujours placés aux pires endroits, mais aussi car les contrôles sont assez approximatifs. On se sent toujours un peu « glisser » sur les sauts, ça manque vraiment de précision. Les masques de collisions souffrent par ailleurs du même problème. Combien de morts sur des ennemis qu’on a touché (mais en fait non). Dommage que le remake n’ait pas retravaillé ces aspects.
Pierre Feuille Ciseaux
Dans Alex Kidd, certains combats de boss se jouent à Pierre-feuille-ciseaux (Jan Ken Pon en japonais). Si ces affrontements ont parfois l’amer goût du hasard sur les premiers niveaux, le remake introduit à un moment un objet permanent permettant de lire dans les pensées, rendant ces moments moins douloureux. Un chouette ajout. Quelques combats de boss ont été revus rendant le jeu un poil plus facile à de rares instants.
C’est sur le plan graphique et musical que ce remake frappe fort. C’est vraiment beau, fluide et les musiques ont été remixées avec soin, on prend plaisir à parcourir les niveaux et à détester comme toujours les niveaux aquatiques évidement. Une belle option disponible à tout moment et que je trouve absolument formidable, c’est le passage au jeu original 8 bits d’un simple clic sur la gâchette droite. On devrait introduire cela sur tous les remakes HD tellement c’est à la fois simple et jouissif.
En dehors des points évoqués plus haut et malgré l’ajout de quelques niveaux supplémentaires le jeu reste avare en bonus, c’est dommage on aurait aimé peut-être plus d’informations sur le développement du jeu originel ou même simplement le manuel du jeu de l’époque. Une idée à développer pour de prochains remakes.
Et tu tapes tapes tapes …
Plaisir, c’est le mot pour désigner ce retour d’Alex Kidd, alors oui c’est un remake, mais un remake bien exécuté, il permettra aux anciens de se replonger dans leurs souvenirs et aux nouveaux de gouter à un beau challenge.
Test réalisé à partir d’une version PS4 fournie par l’éditeur.
