Lors de la soirĂ©e PlayStation de prĂ©-ouverture de la Paris Games Week, n’Ă©coutant que mon courage, j’évitais les coupes de champagnes tendues, snobait les amuse-gueule, et concentrĂ© sur un seul objectif, j’ai patiemment attendu que le stand de Predator: Hunting Grounds soit finalisĂ© pour ĂŞtre le premier Ă jouer le Yautja.
Il s’agit d’un jeu de tir Ă la première personne multijoueur asymĂ©trique c’est Ă dire que deux camps s’opposent mais ont des capacitĂ©s et surtout des expĂ©riences distinctes. Les dĂ©veloppeurs d’IllFonic ont l’expĂ©rience de ce type de jeu grâce Ă Friday the 13th: The Game. (J’imagine qu’ils ont dĂ» regarder Ă deux fois leur contrat de licence pour Ă©viter le souci de procès de licence perdu les ayant contraint d’abandonner Friday the 13th: The Game)
Dans Predator: Hunting Grounds, un joueur jouera le Predator, tandis que 4 joueurs endosseront le rôle de forces spéciales. Les soldats auront des objectifs militaires tandis que le Predator devra éliminer le groupe. Les soldats pourront gagner soit en éliminant l’extra-terrestre soit en lui survivant et accomplissant les objectifs.
“That’s not a predator, that’s a sports hunter.”
Comme dans le film éponyme la démo prenait place dans une jungle sud-américaine (d’autres environnement seront disponibles dans le jeu final). Le Predator possède un équipement plus sophistiqué : des lames de poignets pour le combat au corps à corps et un lanceur plasma pour atteindre les cibles à distance. Il dispose aussi d’un ordinateur brachial, d’un camouflage optique ainsi que d’un mode de vision augmentée (permettant de voir plus ou moins où se trouve les soldats).
La créature dispose d’une force, d’une endurance et d’une agilité bien supérieure aux humains. Grâce à cela il sera possible et même conseillé de circuler dans les arbres (un affichage rouge permet de voir les chemins sylvestres). Le camouflage optique le rendra quasiment invisible et il faudra être très attentif pour le repérer, celui-ci ne pourra être utilisé que pendant un temps limité avant de devoir attendre sa recharge. Par contre comme dans le film l’utilisation du lanceur plasma résulte en un faisceau de lumière rouge permettant de déterminer l’origine du tir et donc du Predator.
“If it bleeds, we can kill it.”
Après avoir lancĂ© l’obligatoire « Toi t’as pas une gueule de porte bonheur » je dĂ©butais ma première partie en tant que Predator. Celle-ci ne fut pas très positive car je suis restĂ© un peu trop au sol et les forces spĂ©ciales ont eu tĂ´t fait de m’éliminer. Manifestement mes adversaires avaient bien intĂ©riorisĂ© cette vĂ©ritĂ© si profonde du film «Si ça saigne, c’est qu’on peut le tuer ».
Après avoir mieux compris les contrĂ´les et les objectifs j’ai jouĂ© une partie en tant que soldat. Le jeu nous invite d’abord Ă choisir une classe de soldat (assaut, Ă©claireur,…).
La mission Ă laquelle j’ai jouĂ© nous demandait d’introduire un virus dans l’unitĂ© centrale des d’agents secrets de l’initiative Stargazer (les mĂ©chants de la CIA du dernier film) dans un temps limitĂ©. L’équipe devant aussi se connecter Ă un terminal pour identifier le satellite utilisĂ©, dĂ©sactiver les contre-mesures et attendre la fin de la transmission. Tout cela demandait de se coordonner un minimum et de couvrir les coĂ©quipiers s’occupant des terminaux ou de remettre l’alimentation. Pendant ce temps des soldats dirigĂ©s par l’ordinateur nous attaquaient sans relâche. A cela s’ajoutait la pression des attaques mortelles de la crĂ©ature dirigĂ©e par un autre joueur. A noter que l’IA des bots n’Ă©tait pas vraiment convaincante, mais c’Ă©tait probablement le but, la vrai menace devant venir du Predator.
Cette deuxième partie se passa nettement mieux : j’avais rapidement localisĂ© la crĂ©ature grâce Ă ses tirs et forcĂ© le joueur du Predator Ă se mettre Ă couvert. Une fois les objectifs atteints j’avais pu attraper la corde de l’hĂ©licoptère et m’enfuir rĂ©ussissant ainsi la mission.
J’ai passé un bon moment sur cette démo de Predator: Hunting Grounds, hâte de tester cette exclusivité Playstation 4 à sa sortie et de vérifier si l’enthousiasme demeure après quelques parties.