Dûment accrédité, Gamer de Père en Fils s’est envolé au pays du soleil levant fin septembre 2017 pour assister au Tokyo Game Show, la grande messe du jeu vidéo.
Le fin septembre étant particulièrement chaude au japon c’est en polo que j’ai pénétré les portes de la Makuhari Messe, le centre de convention de la ville de Chiba, proche de Tokyo.
Le salon débutait par une cérémonie d’ouverture très officielle avec découpage de ruban. Mais japon oblige il y avait une mascotte bomberman.
Le salon proposait aux visiteurs d’essayer les nouveautés de nombreux constructeurs principalement nippons comme Bandai, Capcom, Sony Computer Entertainment et Square Enix. On trouvera très peu d’éditeurs ou de constructeur occidentaux (pas de stand Microsoft, EA, Blizzard ici).
Le slogan du Tokyo Game Show 2017 était “Reality Unlocked”, et effectivement force est de constater que la VR ne cesse d’attirer le public japonais. Une partie d’un hall lui était consacrée avec de nombreux jeux et attractions.
Cette année voyait aussi le renouvellement de l’évènement esport appelé “e-Sports X”.
Le Tokyo Game Show était aussi un endroit où nouer des relations de business, grâce au système de mise en relation “Asia Business Gateway” où 1250 sociétés s’étaient enregistrées.
Le salon a accueillit 609 sociétés exposantes, dont 317 étrangers, et il a reçu 254,311 visiteurs du 21 au 24 septembre 2017 (pour 2 jours business et 2 jours publics), ce qui est en léger recul par rapport à l’année précédente.
Le salon s’est ouvert relativement récemment aux jeux indépendants et leur offrait une zone dédiée (et de nombreux développeurs indés étrangers avaient fait le déplacement).
Il y avait une zone réservée aux shops et merchandising surtout exploité par les marques elles-mêmes.
Parmi les différences notables on notera l’organisation beaucoup plus développé qu’ailleurs : ici on ne peut pas simplement prendre un pad et jouer.Il faudra impérativement faire une file et attendre qu’un des nombreux membres du staff vous emmène à la station de jeu, pendant qu’un autre staff vous guide et vous surveille pendant votre partie, avec l’indispensable timer dans la main.
Le partenariat entre capcom avec Resident Evil et le fabricant d’airsoft Marui permettait d’essayer un stand de tir contre des zombies assez populaire.
L’hygiène aussi était nettement plus poussée : chaque pad et station de jeu était nettoyé d’un coup de lingette avant chaque joueur.
Le salon semble plus petit que l’E3 ou la gamescom et me semblait d’une taille comparable à la Paris Games week.
De façon assez anachronique le salon avait encore beaucoup de booth babes, pratique qui tend heureusement à disparaitre ailleurs. Il n’était pas rare que cela cause certains attroupements.
Les stands étaient pour la plupart un peu moins grand que leurs équivalents sur les salons précités avec un peu moins de stations de démo (ce qui m’a découragé de revenir en période publique). L’application mobile pratique du Tokyo Game Show indiquait les différents temps d’attentes sur les stands.
En fin d’après-midi (le salon ferme assez tôt , à 18h) , on peut entende retentir les notes de « ce n’est qu’un au revoir », signe qu’il est temps de partir.
Une soiré « Sense of Wonder Night » était organisée lors de la seconde journée pour présenter 8 titres indés en particulier, dont vous trouverez la vidéo ci-dessous
Ce fut une expérience réellement enrichissante et dépaysante, et si ça vous tente sachez que le prochain Tokyo Game show aura lieu du 20 au 23 septembre 2018.
[…] Bonus des photos de KabukichĹŤ lors de mon passage Ă Tokyo (pour le Tokyo Game Show 2017) […]