article de Papa PS4

Persona 5

Ecrit par papa

VoilĂ , c’est dit:  je ne connaissais l’univers de Persona que de nom (oui je vous vois me juger silencieusement).

Je viens donc de commencer le 6Ăšme  Ă©pisode de cette sĂ©rie de RPG qui n’est elle-mĂȘme qu’un spin off de la franchise Megami Tensei d’Atlus (elle-mĂȘme dĂ©rivĂ©e du roman Digital Devil Story sorti en 1986). En effet la sĂ©rie Persona a dĂ©butĂ© avec Revelations: Persona sorti en 1996, basĂ© sur le background lycĂ©en de Shin Megami Tensei If….

Bref j’étais pour le moins intimidĂ© de commencer une sĂ©rie si tard. Si vous Ă©tiez hĂ©sitant aussi sur ce point, n’ayez crainte vous pouvez tout Ă  fait prendre la sĂ©rie en route sans avoir fait un seul des jeux prĂ©cĂ©dents.

EvĂšnement notable, c’est la premiĂšre sortie sur console de salon depuis la PS2. Autant dire que la sortie de ce jeu simultanĂ©ment sur PS4 et PS3 Ă©tait attendue.

Persona 5 nous narre la vie de lycĂ©ens tokyoĂŻtes et de leurs aventures dans un monde parallĂšle oĂč ils deviennent des Phantom Thieves.  Ces hĂ©ros peuvent invoquer des Personas, des manifestations de leur psychĂ© sous forme de crĂ©atures magiques pouvant dĂ©clencher de terribles attaques. Le tout est (librement) inspirĂ© du concept de « masque social » de Carl Jung. Le design des Personas de Persona 5 est tiré de hors-la-loi cĂ©lĂšbres (auparavant il s’agissait de dĂ©itĂ©s japonaises ou grĂ©co-romaines)

L’histoire, qui se dĂ©roule sous forme d’un flashback, est bien Ă©crite et mature. On y dĂ©couvrira le quotidien rĂ©aliste d’un lycĂ©e japonais. Il sera question de sujets sensibles comme les chĂątiments corporels ou le suicide.

Dans l’univers fantastique Les hĂ©ros dĂ©clenchent leurs Persona en ĂŽtant le masque que leur impose la sociĂ©tĂ©. Dans la vie rĂ©elle cette pression sociale est parfaitement illustrĂ©e par la propagation des rumeurs. Que cela soit en ville ou dans le lycĂ©e, vous pourrez toujours tendre l’oreille et entendre les diverses conversations et ragots, dont une bonne partie Ă  votre Ă©gard.

Vos hĂ©ros exploreront des donjons (les Palais), reprĂ©sentations de la part la plus sombre de la psychĂ© d’un adversaire. En finissant le Palais, les Phantom Thieves pourront rectifier le monde rĂ©el.

Je me souviens de ce moment oĂč il faut aller au lycĂ©e la premiĂšre fois en empruntant le mĂ©tro. Le jeu ne vous guide pas du tout et cela fait ressentir le sentiment de dĂ©racinement de votre hĂ©ros provincial.

L’aspect social est important et dĂ©velopper les relations avec les autres personnages principaux (« confidants»)  permettra de bĂ©nĂ©ficier de certains boost.

Ah oui,  j’oubliais un point ayant son importance : le jeu n’est disponible qu’en japonais ou anglais (et il est possible de choisir les voix anglaises ou japonaises).

Ce qui frappe surtout dans Persona 5 c’est l’aspect graphique ultra lĂ©chĂ© que cela soit le design des personnages ou la typo des menus. C’est bien simple on se lasse pas de naviguer entre les menus juste pour admirer les transitions. Des phases cinĂ©matiques sont rĂ©alisĂ©s en anime de bonne facture qui apportent encore un peu plus encore Ă  l’ambiance.  Attention une direction artistique exceptionnelle ne veut pas dire qu’il s’agit d’un jeu au top de la technique. En fait on sent qu’il a Ă©tĂ© dĂ©veloppĂ© aussi pour la PS3, tant les dĂ©cors dans les Palais sont anguleux.

La bande son jazzy est vraiment sympathique mĂȘme si certains thĂšmes reviennent un peu trop souvent.

Ce que j’apprĂ©cie par rapport Ă  certains RPG japonais c’est qu’il n’y a pas de rencontre alĂ©atoires,  c’est-Ă -dire que les combats ne surgissent pas alĂ©atoirement: Vous voyez les ennemis et dĂ©cidez si vous souhaitez ou non les affronter. Il sera d’ailleurs plus prudent de les frapper dans le dos pour bĂ©nĂ©ficier de l’effet de surprise et de pouvoir commencer le premier tour. Les combats au tour par tour sont assez classiques mais ils ont leurs subtilitĂ©s notables.

En particulier il faudra trouver les faiblesses des ennemis, ceux-ci Ă©tant plus sensibles Ă  certaines attaques. Ce qui permet d’enchaĂźner un « one more », un coup supplĂ©mentaire.

Autre grosse diffĂ©rence par rapport aux concurrents, il est possible de nĂ©gocier avec les ennemis. En effet une fois l’adversaire Ă©tourdi, vous pouvez choisir soit de lancer une attaque « all-out », permettant d’éliminer tous les ennemis restants avec une attaque de groupe, soit discuter avec l’adversaire. Il est ainsi possible de lui soutirer argent ou objet, mais plus intĂ©ressant,  il est possible de le retourner et ainsi de l’absorber en tant que Persona.

Les sauvegardes sont suffisamment espacées grùce aux safe rooms dans les donjons. Il est aussi possible de choisir en cours de jeu son niveau de difficulté. Mon seul regret concerne la partie infiltration des donjons, simpliste et pas trÚs agréable.

L’intĂ©rĂȘt de Persona 5 c’est cette opposition entre un quotidien ultra rĂ©aliste et un monde Ă  la fantaisie dĂ©bridĂ©e.

Bref que du bon et j’ai hñte de continuer.

Preview rĂ©alisĂ©e Ă  partir d’une version PS4 fournie par l’Ă©diteur.

A propos de l'auteur

papa

RĂ©dacteur en chef avec la Passionℱ Âź du Jeu VidĂ©o depuis ses dĂ©buts sur Spectravideo et Sinclair ZX81.
Fier papa de 2 jeunes gamers.

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